50 ans du Musée national Fernand Léger

LA LETTRE DES MUSÉES NATIONAUX N°13 – AVRIL 2010

Editorial

La programmation des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes est riche et se doit de l’être car, sans oublier aucunement leurs autres missions – celles qui ont trait à la collection, à sa conservation et à sa mise à disposition, à l’action pédagogique et à l’étude – les musées doivent offrir un large éventail de propositions culturelles à leurs publics. Avec les sept à huit expositions annuelles qui sont organisées, les concerts ou auditions qui sont donnés, les cycles de conférences ou de cours d’initiation à l’art de notre époque qui sont proposés, le programme de cinéma mis en place, les colloques ou séminaires qui se déroulent dans leur auditorium, les différents partenariats établis avec les autres institutions culturelles en France et à l’étranger, les musées nationaux des Alpes-Maritimes montrent leur engagement et leur détermination à poursuivre une ambitieuse politique culturelle. A l’exception d’une seule manifestation par an bénéficiant du soutien financier de la RMN, la programmation proposée est entièrement assumée par les musées nationaux. Cette situation n’est guère aisée mais notre désir d’offrir le meilleur à notre public nous porte à tout faire pour atteindre cet objectif.
C’est ainsi que quatre expositions sont actuellement visibles dans les trois musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes. Hommage aux donateurs est une exposition qui entend célébrer le cinquantième anniversaire du musée national Fernand Léger et qui, de ce fait, peut être qualifiée d’exposition historique. A travers les documents qui ont été rassemblés (lettres, archives documentaires, articles de journaux, films et reportages d’époque) elle rend compte de cette belle réalisation et de la grande générosité de Nadia Khodossievitch-Léger et de Georges Bauquier, tous deux à l’origine du musée, tous deux donateurs et tous deux artistes. Cette exposition fait aussi place, bien sûr, à l’œuvre de ces anciens élèves de l’atelier de Léger et les dizaines de tableaux et dessins que le visiteur peut découvrir dans l’actuelle présentation donnent une bonne idée du parcours suivi par chacun d’entre eux.
Les trois autres sont consacrées à des artistes contemporains dont les propositions sont en résonance avec les lieux qui les reçoivent. Les vidéos de Zineb Sedira présentées au musée Pablo Picasso, La Guerre et la Paix posent la question de la communication des individus à l’identité dédoublée, des différences culturelles et de l’exil. A leur manière, elles font signe aux panneaux peints de Picasso et à leur message exemplaire. Comme certains des personnages de La Paix, les acteurs que nous pouvons voir évoluer dans les films de Zineb Sedira parcourent un paysage dont les limites sont en quelque sorte outrepassées par leur rêverie et leur imaginaire.
Les figures de lumière de Michel Verjux trouvent leur parfaite inscription dans les espaces interstitiels du musée Léger et le vocabulaire géométrique auquel elles recourent sont en phase avec les œuvres du maître. La force visuelle des carrés et des cercles de lumières projetés sur les murs extérieurs ou intérieurs, sur le sol ou au plafond du musée renvoient très directement aux éléments formels qui appartiennent au lexique de Léger. La présence, forte et puissante, des puits de lumière ou des cercles lumineux n’amoindrit nullement la puissance des œuvres présentées au mur. Entre elles, un beau dialogue s’est instauré. Dans leurs parcours, les visiteurs savent s’y montrer sensibles.
Dans l’atmosphère toute d’intimité du musée Chagall, les œuvres d’Eric Cameron ont magnifiquement trouvé leur place. Depuis 1979, Eric Cameron a choisi de traiter des objets issus de son univers quotidien en les recouvrant très régulièrement de matière. Des centaines voire des milliers de couches de gesso (apprêt dont se servent les artistes peintres pour préparer le fond de leur toile) sont déposées sur chacun des objets choisis par l’artiste. Cette matière enveloppera bientôt totalement la rose, la salade, le ressort, le rouleau de pellicule photographique ou tout autre chose encore, assurant ainsi sa complète disparition. Comme souvent dans les peintures de Chagall, le mystère est à l’œuvre dans la production de Cameron et invite à la méditation. Il est vrai que l’artiste lui-même ne sait pas comment va évoluer la forme. Des volutes, des cratères, des protubérances apparaissent au fur et à mesure qu’il accumule les couches de peinture, indépendamment de sa volonté et hors de tout projet préalablement défini. Le temps est ici prépondérant qui définit l’œuvre aussi bien en cocon qu’en linceul.
Les mois prochains seront aussi riches d’événements avec des rendez-vous importants. Expositions d’été, la Nuit des Musées, rencontre de poésie… Et nous serons toujours aussi heureux de vous accueillir dans les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes

MAURICE FRÉCHURET
CONSERVATEUR EN CHEF DU PATRIMOINE,
DIRECTEUR DES MUSÉES NATIONAUX DU XXème SIÈCLE DES ALPES-MARITIMES

donateurs

Georges Bauquier et Nadia Léger, devant le Musée Fernand Léger, le 13 mai 1960, ©photo Jacques Mer (D.R.)

Michel Verjux

Michel Verjux,
Poursuite à la façade, 2010
© Michel Verjux
© Claude Germain, 2010

Expositions

MUSÉE NATIONAL FERNAND LÉGER, BIOT

1960 – 2010 : Les 50 ans
du musée national Fernand Léger

Hommage aux donateurs
NADIA KHODOSSIEVITCH-LÉGER ET GEORGES BAUQUIER

JUSQU’AU 17 mai 2010

Le 13 mai 1969, les fondateurs du musée Fernand Léger faisaient la preuve de leur grande générosité en offrant en donation à l’Etat français un ensemble prestigieux comprenant bâtiment, terrain et collection. Afin de leur rendre un légitime hommage, le musée national Fernand Léger revient sur son histoire et présente une sélection de leurs œuvres.

Nadia Khodossievitch – Léger (1904 ? Gorno – 1982 Callian)
Née de parents pauvres dans un village près de Vitebsk, en Russie, Nadia est inscrite à 15 ans à l’Académie de Below pour apprendre le dessin. Elle poursuit à Smolensk son apprentissage dans les cours de Wadyslaw Streminski, disciple de Malevitch. A Paris, en 1924, Nadia complète sa formation à l’Académie Moderne dirigée par Fernand Léger et Amédée Ozenfant. Léger confie alors à l’élève brillante la charge de professeur-assistante dans sa nouvelle Académie d’Art contemporain, fonction qu’elle gardera jusqu’à la mort du maître.
Dans les années 30, Nadia se rapproche du groupe Cercle et Carré et maintient les contacts avec l’avant-garde polonaise. Grâce à son aide, paraît la revue franco-polonaise L’Art contemporain. Nadia supervise des travaux de groupes à l’Académie de Léger, tels que les panneaux peints pour le rassemblement des femmes pour la paix. Ses nus et ses natures mortes sont à cette période d’une grande rigueur et d’une richesse de tons. En 1952, elle épouse Fernand Léger qui l’encourage à présenter l’année suivante ses œuvres à la galerie Bernheim-Jeune. Elle poursuivit ses recherches jusqu’à son décès en 1982.

Georges Bauquier (1910 Aigues-Mortes – 1997 Callian)
Le goût de Georges Bauquier pour le dessin s’affirme dès la jeunesse studieuse. En 1925, contrôleur dans l’administration des postes, il est nommé à Paris, où après ses heures de service, il continue à peindre et à se perfectionner dans les académies libres. Inscrit en 1934, à l’Académie de Fernand Léger, l’élève en devient le massier et assure le suivi des expositions du maître. Il installe son propre atelier à Montrouge et poursuit une création proche du purisme. En 1945, il dessine la guerre, son emprisonnement à la Santé pour faits de résistance. Militant et peintre engagé, son tableau Les Dockers présenté au Salon d’Automne en 1951, jugé trop subversif, est retiré de l’exposition. Soutenu par Léger, Aragon, et Cendrars, il expose à Paris à la galerie Bernheim-Jeune et à la galerie Louis Carré. Blaise Cendrars félicite le peintre d’avoir « dangereusement quitté les libertés plastiques qui dominent notre époque pour revenir au sujet ». Léger lui confie le suivi artistique de ses projets décoratifs et l’influence du maître se note alors dans ses œuvres par la distribution de la couleur. A la mort de Léger, il travaille avec Nadia Léger à la construction du musée Fernand Léger, en assure la direction et établit le catalogue raisonné. Poursuivant ses recherches, Georges Bauquier peint la série un Voyage autour de deux pommes et de nombreux paysages méditerranéens, qui nous font part de ses intimes sensations.

Michel Verjux,

Le mur, l’espace, l’Œil

JUSQU’AU 17 mai 2010

Les disques, carrés, rectangles, cônes… que Michel Verjux réalise à partir d’une source lumineuse blanche et qu’il projette sur les éléments d’architecture choisis renvoient au vocabulaire plastique de la modernité et à ses partis pris géométriques clairement définis. Mais à partir de cet héritage assumé, l’artiste poursuit depuis plus de vingt ans une recherche originale qui l’amène à utiliser la lumière blanche et les déclinaisons marginales de son prisme comme un matériau à part entière. Les murs des édifices, les rues, les cloisons intérieures, les éléments de l’environnement végétal des villes… deviennent ainsi les supports de ces rigoureuses et impalpables figures de lumière. Bien que fondamentalement immatérielles, ces dernières affirment leur présence effective. Les contours stricts qui délimitent ces champs de lumière expliquent la force avec laquelle ils s’imposent. Mais, irisés par les effets du spectre, ils savent aussi s’ouvrir à la délicate poésie des couleurs. Enfin, brisant les barrières des expressions spécifiques, ces figures de lumière finissent par établir avec l’architecture un dialogue d’une grande intensité. Dans les interstices spatiaux, intérieurs et extérieurs du musée national Fernand léger, les œuvres de Michel Verjux doivent se comprendre comme un hommage à celui qui, toute sa vie, a rêvé le mur comme support idéal de l’œuvre d’art.

Un texte de Pascal Rousseau ainsi qu’un entretien avec l’artiste sont disponibles en ligne sur le site des musées nationaux.
www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr
Eric Cameron Eric  CameronSpring Eternal, 2001
© ÉRIC CAMERON
Zineb Sedira Zineb  Sedira

Saphir, détail, 2006
© ZINEB SEDIRA

MUSÉE NATIONAL MARC CHAGALL, NICE

Jusqu’au 7 JUIN 2010

ERIC CAMERON

Un homme, ce pourrait être vous ou moi, fait un geste. Momentané, s’évanouissant à peine accompli, le geste n’est ni fortuit, ni arbitraire. Le geste est précis : ne dit-on pas le « bon » geste, celui du danseur, de l’artisan, du musicien ? Il y a une justesse du geste, qui dépasse l’habileté technique, qui dit la beauté, l’invention d’un mouvement expressif recueilli dans un objet nouveau. S’il est à chaque fois un événement singulier, le geste contient une histoire qu’il ne donne pas à voir, mais à comprendre par l’objet qui en reste. Le geste est un dépôt, une forme s’y est déposée, le geste est un dépositaire. Nous sommes au plus près de la géologie : traces, fossiles, couches, strates.
Le geste a une épaisseur, l’épaisseur de la tranche de vie, du temps de la production, de la série bougée des mouvements expressifs qui réalisent une consistance, ce que les philosophes appelaient la substance. Thick Paintings c’est la dénomination dont use Eric Cameron. Record of Work, agenda des enveloppements, des recouvrements, consigne la fabrication de ces œuvres ouvertes à des épaisseurs à venir, en attente, offrant à nos regards la présence d’un mode d’existence que Cameron leur a constitué et qui nous fait face, blancheur non uniforme, solide et totalement étrange.
Danièle Cohn

L’exposition Eric Cameron bénéficie du soutien du Centre culturel canadien de Paris et de celui de l’Ambassade du Canada
Le texte de Danièle Cohn ainsi que l’entretien de Christophe Domino sont disponibles sur le site
www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr

MUSÉE NATIONAL PABLO PICASSO, VALLAURIS

Jusqu’au 20 septembre 2010

ZINEB SEDIRA

L’exposition de Zineb Sedira est évolutive. De nouvelles oeuvres sont visibles depuis le 14 avril 2010. D’autres vidéos seront montrées à partir de juin.
Entretien entre Zineb Sedira et Odile Biec
O.B. : Tes œuvres ont toujours fait référence, d’une manière ou d’une autre à l’Algérie. Dans les plus anciennes, comme Silent Sight ou Reteling…, cela passe par tes souvenirs ou ceux de tes parents, par des déplacements dans le passé effectués par des proches. Aujourd’hui, dans tes vidéos, l’Algérie est là, par les paysages, les architectures. Quelle est ta relation avec l’Algérie aujourd’hui ? Qu’en est-il de cette transformation dans ton œuvre ?
Z.S. : L’Algérie a toujours été au cœur de mon travail. Avant, l’Algérie était pour moi le pays de mes parents, de la famille et des vacances. Aujourd’hui, je me la suis appropriée, au même titre que les pays où j’ai vécu et où je vis (France et Angleterre). Mes œuvres ont toujours été plus ou moins autobiographiques, mais aujourd’hui elles ont acquis une distance quant à la question identitaire. Les thèmes partent toujours de l’immigration, mais aujourd’hui je parle plus de mouvement et de déplacement. Ils sont donc traités sous un angle plus ouvert et moins direct. J’utilise un esthétisme visuel plus ‘poétique’ et métaphorique qui ajoute au propos une certaine universalité.

Zineb Sedira
La question identitaire est au cœur de la création artistique. Si créer c’est s’exprimer, ce n’est toutefois jamais un être universel qui s’exprime, quelqu’un dont la parole vaudrait pour la collectivité en son entier. Toute création, quoique tissée de conditionnements et d’atavismes, quoique lestée des surcharges de l’origine et de la tradition, est une affaire privée. Il n’y a pas d’art en général. Il n’y a que des individualités qui font que l’art est ce qu’il est – une nébuleuse d’expressions autocentrées et solitaires. L’œuvre de Zineb Sedira (1963), toute pétrie qu’elle est de sa vie privée, fournit de cette idiosyncrasie un exemple signifiant – l’équivalent, concernant cette artiste, d’un récit existentiel mis en forme au moyen de la photographie et de la vidéo. Le récit vrai que nous narre Sedira, étroitement corrélé à sa culture méditerranéenne et européenne, c’est celui d’un déracinement géographique et culturel – le sien, celui de ses proches, celui des humains dont elle se sent solidaire. À travers images et installations photo ou vidéo, Zineb Sedira, tout à la fois, incarne et représente le difficile destin du migrant contemporain, devenu commun en notre tournant du XXIe siècle tristement riche de ses innombrables émigrés «économiques». Un destin que cette artiste algéro-franco-britannique évoque sans donner jamais dans la déploration, de manière documentaire et esthétisée, au moyen d’images fortes, sensibles, que magnifie un sens raffiné de l’effet. Témoignage et émotion.
Paul Ardenne

L’entretien d’Odile Biec et de Zineb Sedira ainsi que texte de Paul Ardenne sont accessibles dans leur intégralité sur le site
www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr
Maurice Fréchuret Maurice Fréchuret

Elisabeth Pacoud-RèmeElisabeth Pacoud-Rème

coulondreAriane Coulondre

CONFÉRENCES

AUDITORIUM DU MUSÉE NATIONAL MARC CHAGALL

Les conférences sont organisées en relation avec le Laboratoire de Philosophie,
la Direction de la Culture de l’Université de Nice Sophia-Antipolis, l’Association des Amis du musée national Marc Chagall et le musée.

LUNDI 19 AVRIL 2010 Á 19H

MAURICE FRÉCHURET

L’ŒUVRE D’ART COMME PROGRAMME DE VIE

Certains artistes choisissent de travailler à partir d’un programme établi par eux et qui, pour une période seulement ou pour leur vie entière, définit le cadre de leur production : peindre des nombres à l’infini (Roman Opalka), peindre des tableaux où seule la date du jour de sa réalisation apparaît (On Kawara)… Nous nous pencherons plus particulièrement sur la proposition de l’artiste canadien Eric Cameron qui depuis 1979 travaille sur un corpus aujourd’hui riche d’une cinquantaine d’objets, tous pris dans son univers quotidien, et qu’il recouvre régulièrement de couches de peinture acrylique. Comme autant de sédiment accumulés, ces milliers de couches finissent par engloutir les objets en question et forment une enveloppe qui – cocon ou linceul – subit, au fil du temps, de singulières déformations. Eric cameron nous invite, ce faisant, à approfondir notre réflexion et, tels les artites des « memento mori », nous rappelle l’inexorabilité du temps qui passe et celle de la finitude qui lui est attachée.

Maurice Fréchuret est directeur des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Cycle d’initiation à l’art du XXe siècle

AUDITORIUM DU MUSÉE NATIONAL MARC CHAGALL

Une heure, un lundi par mois
NOVEMBRE 2009 – MAI 2010 DE 19H Á 20H

Les courants majeurs de la première moitié du XXe siècle sont abordés au cours des différentes séances, et les œuvres des grands maîtres (Picasso, Matisse, Léger, Duchamp…) étudiées et commentées.

LUNDI 26 avril 2010 Á 19h

ELISABETH PACOUD-RÈME

DE STILJ, PURISME ET BAUHAUS

Marqués par les avancées techniques et l’esthétique industrielle, ces mouvements développés en Hollande, en France et en Allemagne associent une recherche de fonctionnalité et de pureté esthétique. L’union de l’ architecture, des beaux-arts et des arts décoratifs doit mener à la synthèse des arts, dans un but de progrès social.

Elisabeth Pacoud-Rème est chargée des collections au musée national Marc Chagall

LUNDI 17 MAI 2010 Á 19h

MAURICE FRÉCHURET

LE SURRÉALISME

Le mouvement, à la fois littéraire et artistique, né en France après la création du mot par Apollinaire en 1917 et la publication du Manifeste du Surréalisme par Breton en 1924, connaît une rapide et importante expansion en Europe. Il encourage la prééminence du rêve et de l’inconscient dans la création et la pratique des chocs visuels par la juxtaposition d’images ou d’objets incongrus.

Entrée libre dans la limite des places disponibles

AUDITORIUM DU MUSÉE NATIONAL FERNAND LÉGER

Une heure, un jeudi par mois

JEUDI 29 AVRIL 2010 Á 19H

ARIANE COULONDRE

Pop Art

Né d’abord en Angleterre, le Pop Art se déploie véritablement dans l’Amérique des années soixante. Caractérisées par la référence à la société de consommation et aux médias de masse, les œuvres Pop dressent un constat froid de la multiplication des objets produits en série et de l’omniprésence de l’information.

Ariane Coulondre est conservateur au musée national Fernand Léger

JEUDI 20 MAI 2010 Á 19H

MAURICE FRÉCHURET

Nouveau RÉalisme

Fondé en mai 1960 par des artistes revendiquant leur « singularité collective » (Klein, Arman, Raysse, Spoerri, Tinguely, Villeglé, etc.), le Nouveau Réalisme propose une archéologie du monde moderne, industriel et urbain. Plaçant l’objet de consommation au centre de ses préoccupations, il renonce au mode descriptif au profit d’une appropriation directe du réel par la collecte et l’assemblage.

Entrée libre dans la limite des places disponibles

duyckaertsEric Duyckaerts

ÉVÈNEMENTS

DIMANCHE 2 MAI 2010

UN DIMANCHE AU MUSÉE

Musée national Fernand Léger, Biot

11h : conférence par Ariane Coulondre
Léger : Dernières séries et commandes sacrées 1940-1955
15h : Filmer la lumière
Alphaville de Jean-Luc Godard, (Italie, France/ 1965/ 1h40)
Séances de cinéma organisées par le musée et l’association L’ECLAT
entrée libre

SAMEDI 15 MAI 2010

LA NUIT DES MUSÉES

Musée national Marc Chagall, Nice
de 18h à 23h
conférence-performance
Soluble et dur d’Eric Duyckaerts
à 21h30

Musée national Fernand Léger, Biot
Documentaire sur l’œuvre de Michel Verjux
et balade dans le jardin à la lampe torche
de 20h à 22h

Pédagogie

Pédagogie

ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES

MUSÉE NATIONAL MARC CHAGALL

Le musée national Marc Chagall offre la possibilité de découvrir ses collections permanentes et les expositions temporaires grâce à des visites commentées et activités pédagogiques conduites par des médiateurs culturels de la Réunion des musées nationaux et de développer une autre approche de l’art par le biais d’expositions d’art contemporain.

-Visites commentées (tout niveau)
- Projections dans l’auditorium du musée (la couleur, les Fables de La Fontaine, le cirque, l’autobiographie)
- Travaux « dessin et couleur » dans les salles du musée (exclusivement de 9h à 10h)
- Livrets pédagogiques

Service pédagogique Contact : Cédric Scherer, médiateur culturel
T 04 93 53 87 35 – F 04 93 53 87 39, chagall.visiteguide@culture.gouv.fr
Musée national Marc Chagall – Avenue Docteur Ménard – 06000 Nice

MUSÉE NATIONAL FERNAND LÉGER

Visites de groupes adultes : français, allemand, anglais

Ateliers du mercredi de 14h à 16h, pendant les périodes scolaires
Sensibilisation à l’art moderne et contemporain
Les ateliers sont ouverts aux enfants à partir de 4 ans, et à leurs parents.
Chaque séance privilégie l’expression des arts plastiques par la découverte des techniques graphiques et picturales de Fernand Léger.
La programmation de l’atelier tient compte des expositions temporaires.

Ateliers pédagogiques : contact Maria Rousguisto
Ateliers et visites uniquement sur réservation :
T 04 92 91 50 20 – F 04 92 91 50 31 – regie.biot@rmn.fr

PRATIQUE

La vie des musées

Créée en 1973, l’Association des Amis du musée national Marc Chagall a pour but d’aider à l’animation et au rayonnement du musée en France et à l’étranger, en collaborant notamment à l’organisation de manifestations culturelles. Les adhérents qui la soutiennent bénéficient de tous les avantages prévus à leur intention et sont personnellement et régulièrement informés de ses différentes activités ainsi que de toutes celles du Musée.

Cotisation membres actifs
Individuel : 25 € – Couple : 42 € – Moins de 25 ans : 10 €

Association des Amis du Musée national Marc Chagall
Av. Docteur Ménard – 06000 Nice – T 04 93 87 60 76

Parrainages, mécénat
et location des espaces des musées

Parrainage Les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes proposent, en dehors des heures d’ouverture au public des visites ou des manifestations privées, aux entreprises soucieuses de convier leurs clients ou collaborateurs dans des lieux d’exception.

Mécénat Etre mécène des Musées nationaux des Alpes-Maritimes, c’est associer le nom de l’entreprise à celui d’institutions culturelles reconnues, soutenir leurs projets de rénovation, de restauration ou d’achats d’œuvres, les aider à développer leur programmation culturelle.

En étant parrain ou mécène les entreprises bénéficient également d’importants avantages fiscaux.

Contact : Martine Guichard-Kirschleger
T 04 93 53 87 28
martine.guichard-kirschleger@culture.gouv.fr

Muse Chagall Boutique  Chagall Musée  Fernand Léger Musée  Picasso©photos Patrick Gérin
pour les photographies
des musées nationaux
des Alpes-Maritimes

Les musées nationaux du XXe siècle
des Alpes-Maritimes

www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr

MUSÉE NATIONAL MARC CHAGALL, NICE

Avenue Docteur Ménard
06000 Nice
T 04 93 53 87 20 – F 04 95 53 87 39

www.musee-chagall.frJours et heures d’ouverture
Tous les jours sauf le mardi et le 1er mai
de 10h à 17h (18h à partir du 2 mai)

Tarifs sous réserve de modifications
· Collections permanentes : 7,50 €, tarif réduit : 5,50 €
· Gratuité pour les moins de 26 ans et le 1er dimanche du mois
· Billet jumelé entre le musée Chagall et le musée Léger,
valable 30 jours à compter de la date d’émission du billet.
· Tarif groupes (à partir de 10 personnes) : 6,50 €
· Réservations visite libre : chagall.groupe@culture.gouv.fr
F 04 93 81 13 11
· Réservations visite commentée : chagall.visiteguide@culture.gouv.fr
T 04 93 53 87 35 – F 04 93 53 87 39
· Audioguides : français, anglais, allemand, italien, russe, japonais, chinois
Audioguides version enfants en français et anglais
LSF (langage des signes français)
· Achat de billets en nombre et à l’avance : Musée&Compagnie
T 01 40 13 49 13 – 04 93 53 75 73

Librairie-boutique
T 04 93 53 75 71 – librairie-boutique.nice-chagall@rmn.fr

La Buvette du musée
T 04 93 53 87 32

MUSÉE NATIONAL FERNAND LÉGER, BIOT

Chemin du Val de Pome
06410 Biot
T 04 92 91 50 30 – F 04 92 91 50 31

www.musee-fernandleger.fr
Jours et heures d’ouverture
Tous les jours sauf le mardi, 1er janvier et le 1er mai
de 10h à 17h (18h à partir du 2 mai).

Tarifs sous réserve de modifications
· Collections permanentes 5,50 €, tarif réduit 4 €
· Exposition temporaire RMN : 7,50 €, tarif réduit : 6 €
· Gratuité pour les moins de 26 ans et le 1er dimanche du mois
· Tarif groupes (à partir de 10 personnes) collections permanentes : 5 €,
exposition RMN : 7 €
· Billet jumelé entre le musée Léger et le musée Chagall,
valable 30 jours à compter de la date d’émission du billet.
· Audioguides : français, anglais, allemand, italien, russe, japonais, chinois
Audioguides version enfants en français et anglais
LSF (langage des signes français)
· Achat de billets en nombre et à l’avance : Musée&Compagnie
T 01 40 13 49 13 – 04 92 91 50 33

Visites et ateliers uniquement sur réservations – Librairie-boutique
T 04 92 91 50 20 – F 04 92 91 50 31 – regie.biot@rmn.fr

La Buvette du jardin
T 04 92 91 50 22, de mi-avril à fin octobre

MUSÉE NATIONAL PABLO PICASSO, VALLAURIS

Place de la Libération 06220 Vallauris
T 04 93 64 71 83

www.musee-picasso-vallauris.frJours et heures d’ouverture
Tous les jours sauf le mardi et le 1er mai
de 10h à 12h15 et de 14h à 17h

Tarifs sous réserve de modifications
· Collections permanentes : 3,25 €, tarif réduit : 1,70 €
· Gratuité pour les moins de 26 ans et le 1er dimanche du mois

Billetterie commune avec le musée Magnelli, musée de la Céramique